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A La Grande-Motte, Bayrou sort du silence de l’amer

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Université d’été. Le leader du Modem effectue sa rentrée politique ce week-end.
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publié le 5 septembre 2009 à 0h00

François Bayrou n'a qu'un mot à la bouche : bouger. «Nous bougeons. C'est donc normal que l'attention générale soit braquée sur nous. Nous aimons le mouvement qui fait bouger les lignes», lance le président du Modem à peine arrivé vendredi, à l'université d'été de son parti à La Grande-Motte (Hérault). Après deux mois de silence médiatique, histoire de digérer son échec aux européennes (8,48 %), le député des Pyrénées-Atlantiques bouge donc encore.

Mais pour aller où, et avec qui aux prochaines élections régionales ? Vers le centre droit ? Ou à gauche toute ? Le centriste veut entretenir le suspens sur sa stratégie jusqu'à dimanche et son grand discours de clôture de ces trois journées de réflexion. «Il nous faut ouvrir et définir pour les Français des chemins nouveaux. Dans une vie politique confuse, nous allons apporter de la clarté», s'est-il contenté de préciser en guise de bienvenue aux milliers de militants réunis sous un chapiteau.

Sans vraiment clarifier les positions du Modem attendues par ses troupes après les déclarations de sa numéro 2, Marielle de Sarnez, à Marseille en faveur de futures alliances avec la gauche. Des propos que n'a pas désavoués, vendredi, François Bayrou. «Si main tendue il y a eu, on a raison de tendre la main. On ne peut pas continuer à être, dans la démocratie française, des forces politiques qui s'ignorent et se détruisent, ou se combattent tout le temps», a-t-il commenté. «Le problème, c'est justement que je ne