Les responsables UMP ont tenté, samedi lors du Campus du parti à Seignosse, d'apaiser le débat au sein de la majorité sur la taxe carbone, assurant après le désaveu de François Fillon par Nicolas Sarkozy qu'il n'y avait "pas de cafouillage, mais des discussions".
"Un certain nombre de gens ont trouvé intéressant, ludique, sans doute vendeur dans la presse, de parler de cafouillage. Mais il n'y a pas de cafouillage, il y a des discussions", a affirmé Henri Guaino, conseiller spécial de l'Elysée.
En annonçant un prix de quatorze euros par tonne de CO2, le Premier ministre semblait avoir arrêté mercredi le montant de départ de la taxe carbone, qui doit être mise en place dès 2010. Mais l'Elysée a repris la main en annonçant que le chef de l'Etat n'arrêterait ses décisions que la semaine prochaine.
Dans le même esprit que Guaino, Nadine Morano (Famille) a admis que l'UMP avait "des débats sur les sujets chauds" mais "pas de cafouillage".
"Monter progressivement"
Plus précisément, Henri Guaino a recommandé "de partir bas (pour le montant de la taxe) et monter progressivement en accompagnant le changement des comportements".
L'arrivée attendue samedi du patron des députés UMP Jean-François Copé devrait doper encore les discussions. Favorable au principe de la taxe, Copé estime que ce prélèvement ne doit pas être perçu comme un "impôt supplémentaire" et doit tenir compte des disparités géographiques.
"Dans un mouvement politique si l'on croi