Ce n'est pas un nom de domaine réservé en vue de 2012. Ni le vecteur - même si ses proches (Anne Hidalgo, Harlem Désir) se sont chargés, ce lundi, de battre le rappel sur Twitter - pour «construire un énième courant». Mais plutôt le moyen «de le faire passer», assure Bertrand Delanoë qui lance, ce lundi, son site Internet baptisé bertranddelanoe.net.
En page d'accueil, on retrouve les différentes rubriques sur un damier toutes couleurs. «A fleur de rue», un microtrottoir vidéo dans lequel des passants s'adressent au maire de Paris. Des articles piochés sur le Web et classés dans «Vu, lu ailleurs» ou les pauses «respirations» de Delanoë (photo de Bizerte, la station tunisienne où il a grandi, sélection de livres, d'événements culturels, etc.). Et un espace d'«associations d'idées» dans lequel le socialiste a invité Robert Badinter à s'exprimer sur la suppression envisagée du juge d'instruction et l'écologiste Yann Arthus-Bertrand qui appelle à «vivre mieux avec moins».
Après s'être astreint à une certaine discrétion à la suite de sa claque au congrès de Reims, le candidat malheureux au poste de premier secrétaire tente-t-il de se remettre en scelle au plan national? Dans son premier édito intitulé «Inventer», Delanoë souligne le «besoin d'une autre politique, d'autres