Touches de vert dans les drapeaux rouges. Depuis juin, être écolo est à la mode chez les partis à la gauche du PS. Que ce soit chez les camarades d’Olivier Besancenot (NPA), de Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche, PG) ou de Marie-George Buffet (PCF), les thématiques environnementales à la sauce sociale ont été propulsées au-devant de leurs rentrées respectives. Conséquence du succès des listes Europe Ecologie aux européennes ? Tous assurent ne pas avoir attendu juin pour s’occuper des questions d’environnement. Il n’empêche, tous s’emploient à prouver leur bonne foi écologiste et à ne pas laisser ce terrain aux voisins verts.
Au NPA, on met le paquet sur l'«écosocialisme», l'«imbrication»des questions écologiques et sociales. «Il ne peut pas y avoir de réponse écologique si on ne prend pas en compte le social», défend Laurence Lyonnais, membre de la commission écologie. L'équation est simple : «Pas de lutte contre le réchauffement climatique sans sortie du capitalisme.» Souvent présentés comme contradictoires dans leur défense des ouvriers d'industries polluantes, les anticapitalistes proposent désormais des «changements de mode de production et de transport» dont «les ouvriers doivent être les moteurs».
Au PG de Jean-Luc Mélenchon, la fièvre verte pourrait mener à une transformation en «Parti de gauche écologiste». Fort de sa prise de l'été, l'ex-verte et députée Martine Billard, l'ancien socialiste ne cesse de vanter