Réagissant à un reportage d'Europe 1 mentionnant le budget serré de l'ex-candidate (PS) à la présidentielle, Ségolène Royal a dégainé à la fois contre la radio, l'accusant mardi de lui lancer des «boules puantes» dès qu'«elle en a l'occasion», et le groupe Lagardère auquel appartient la station.
Plus tôt dans la matinée, Europe 1 avait présenté un sujet sur le thème: «la maison Royal serait-elle en péril financier?», affirmant notamment que la présidente de la région Poitou-Charentes était obligée de «réduire la voilure», faute de moyens.
La socialiste a aussitôt lié cette enquête à une autre affaire qui l'oppose à l'hebdomadaire Paris-Match. «C'est le groupe Lagardère, Paris-Match». Or, «il y a une radio qui fait partie du groupe Lagardère, la radio Europe 1», a-t-elle pointé sur RMC et BFM-TV.
«C'est sur cette radio qu'ils ont prétendu que les photos n'avaient pas été volées», a poursuivi Royal, faisant allusion aux clichés publiés, en août, par le magazine la montrant sur un quai de gare avec un homme présenté comme son nouveau compagnon. Selon elle, Europe 1 a «prétendu» que ces photos «étaient complaisantes, que je m'étalais, que je me pipolisais alors qu'ils savent parfaitement, puisque c'est le même groupe de presse, que ces photos ont été volées