Elle avait programmé un doublé: intervention vidéo sur son site puis plateau du JT de TF1. Histoire de faire trembler la direction du PS après les révélations du livre Hold-uPs, Arnaques et trahisons sur des possibles fraudes en novembre 2008, lors de l'élection de Martine Aubry au poste de première secrétaire?
Un loupé technique - pour cause d'«embouteillage de connections» - sur le site desirsdavenir.com, désespérement bloqué deux heures sur un paysage croquignolet, a d'abord retardé la «déclaration solennelle» de Ségolène Royal.
Anticipant sur le procès en nombrilisme régulièrement intenté aux ténors du PS, l'ex-rivale d'Aubry au Congrès de Reims commence par admettre volontiers que «les zizanies internes au PS, les états d'âme des uns ou des autres, de même que la guerre des chefs, paraissent dérisoires». Royal écarte aussi tout désir de revanche, «envie d'en découdre ou de rejouer le congrès». Confiant qu'elle a «tourné la page», elle assure qu'en cas - improbable - de nouveau vote, elle «n'en [serait] pas».
L'ex-candidate PS à la présidentielle assure poursuivre un objectif: «la vérité tout simplement», «la vérité jusqu'au bout», insiste-t-elle. «Et les sanctions».
Elle propose, pour ce faire, deux pistes à la directi