Forcément le bug pour cause d'«embouteillage de connexions» retardant de près de deux heures la mise en ligne, mardi, de l'intervention vidéo de Ségolène Royal, ça vous laisse le temps d'«admirer» le nouveau site desirsdavenir.com. Nom de l'association - dont la socialiste vient de prendre la tête - en grosses lettres argentées, sur fond de crépuscule kitchissime aux couleurs fluos: un habillage improbable qui a fait, sur Twitter, le bonheur des esprits railleurs...
Passés la phase d'adaptation et les soupçons de fake, les internautes se déchaînent sur le site de microblogging. Du caustique - «Ségolène Royal est devenue en l'espace d'une nuit la Cindy Sanders du Web» (mikiane) ou «première conséquence du vote #hadopi2, @royalsegolene s'est suicidée à coup de pixels» (nicolasvoisin) - au tragique - «accablé, navré, terrassé ... comment expliquer mon sentiment?» (codeur).
Tout y passe. L'onglet au titre pompeux