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Libération

Royal au secours du PS

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Gauche . L’ex-candidate encourage Martine Aubry à porter plainte contre les auteurs d’«Hold-uPS».
Ségolène Royal avant son interview par Laurence Ferrari sur le plateau du JT de TF1, mardi (REUTERS/Jacques Demarthon)
publié le 16 septembre 2009 à 0h00

L'affaire des fraudes supposées au PS n'est pas finie. Hier, la «déclaration solennelle» promise par Ségolène Royal en a fourni la preuve. Non sans mal, en raison de bugs qui ont retardé pendant deux heures la mise en ligne de son allocution vidéo sur le site de Désirs d'avenir - «on attend la déclaration de la pythie», ironisait un proche de Martine Aubry. L'ex-candidate a finalement tenté de piéger la numéro 1 du PS, sommée de «faire toute la lumière» sur l'affaire des bourrages d'urnes à la fédération du Nord qui auraient permis à la maire de Lille de la devancer de 102 voix lors de l'élection de la première secrétaire en novembre. Une polémique relancée la semaine dernière par la publication du livre Hold-uPS, arnaques et trahisons, des journalistes Karim Rissouli et Antonin André.

Comme souvent, Royal a joué la base contre l'appareil, se posant en victime du «coup le plus dur» de ses «trente ans de vie politique» fomenté contre elle et «les militants socialistes». «Je ne demande pas de nouveau vote, je demande simplement la vérité et des sanctions. S'il y avait un nouveau vote, je n'en serai pas», a martelé Royal qui vise clairement 2012.

Vendredi, elle avait fait monter la pression, préconisant une «saisie des tribunaux» contre les fraudeurs du PS. Hier, elle a essayé d'enfermer Aubry dans une alternative diabolique : «Ou bien les faits relatés sont vrais. Les fraudeurs présumés sont ide