Difficile de le camoufler: Martine Aubry reconnait, dans un entretien avec les lecteurs du Parisien-Aujourd'hui en France publié ce jeudi, que «dernièrement les choses se sont un peu distendues» avec son ex-rivale du Congrès de Reims.

Principal motif de leur brouille: la polémique sur les fraudes supposées lors de son élection à la tête du PS d'Aubry en novembre 2008, relancée par la parution du livre Hold-uPs, Arnaques et trahisons. «Ségolène Royal sait que je n'ai pas triché», veut croire la première secrétaire du PS.

Quant à la manière de répliquer aux accusations de triche en sa faveur dans la Fédération du nord et en Guadeloupe, Aubry balaie la demande de Royal d'engager une action contre les auteurs de l'ouvrage. «Les procédures dureraient deux ou trois ans pendant lesquels l'opprobre serait jeté sur notre parti», invoque-t-elle, rappelant la proposition de plusieurs membres de la direction du PS d'organiser une confrontation avec les deux journalistes. Option qui a été écartée par leur éditeur.

Mais Aubry note aussi un avant et un après la Rochelle dans ses li