Aurélie Filippetti Députée de Moselle, secrétaire nationale du PS (énergie)

La Rochelle a montré que le PS était de retour. Enfin manœuvres et querelles ont laissé place au mouvement de la rénovation des pratiques et de l’ambition politique. Cette avancée s’est faite sur l’ouverture de chantiers de fond : primaires, cumul des mandats, parité, diversité et articulation entre l’écologie et le social. Et l’espoir qui est né prouve à quel point le pays a besoin d’avoir confiance dans la possibilité d’une alternative politique qui aille au-delà de l’attente impatiente mais désespérante de l’automatique alternance. C’est à partir de l’aggiornamento sur l’écologie que doit se bâtir ce projet. Mais aussi dans l’exigence réaffirmée de notre identité : la crise économique a montré l’impasse d’un modèle fait au profit d’une minorité de joueurs au détrimentdu Nord et du Sud en détruisant les ressources naturelles. L’égalité va avec celle de la prise en compte de la finitude du monde. Ce constat ouvre l’horizon de la pensée politique de la gauche : un travail idéologique devra se faire en associant une base militante élargie à l’ensemble des sympathisants et des sensibilités de la gauche. Pour que La Rochelle soit plus qu’une promesse.

MANUEL VALLS Député PS de l'Essonne, maire d'Evry

A l'heure où la droite tente d'élargir sa base électorale, la nouvelle séquence politique qui s'ouvre représente la dernière occasion de sauver le PS. Au-delà de la résolut