A quelques jours du sommet de Pittsburgh, nos panélistes sont partagés. «C’est important, jugent quelques-uns, les plus grands pays du monde vont se retrouver pour encadrer les bonus des traders et voir le ménage que les banques ont fait.»«Sarkozy a eu un rôle majeur, plaide un chauffeur de bus. A Londres il avait demandé une moralisation.»
Les sceptiques ne sont pas d’accord : «Les banques font ce qu’elles veulent, une réunion de chefs d’Etat, ça ne régit pas le monde !»«Oui, mais Sarkozy s’est coordonné avec Merkel, reprennent les premiers. L’Europe se met ensemble pour faire plier Obama, lui faire comprendre que le "tout libéral" est décédé, qu’une nouvelle économie doit naître !»«Face à l’hyperpuissance américaine, renchérit une retraitée, la France, seule, c’est rien du tout. Avec l’Allemagne, ce n’est pas la grande harmonie, mais au moins c’est un début.»«Gordon Brown s’est associé à la démarche, poursuit un homme, les Anglais sont obligés de se plier à la raison commune.»«Je n’y crois pas trop, lance l’un. Faudrait qu’ils arrivent à se mettre tous d’accord, ça sera pas possible. De ce genre de sommet, il ne sort que des intentions.»«J’y crois au contraire, réplique un autre, ensemble, on peut trouver des solutions !»«Allez, en route, il n’y a plus de temps à perdre, presse le chauffeur de bus. Jusqu’à présent, dans ces sommets, il y a eu des paroles mais peu d’action. Le climat, les pays en voie de développement, l’immigration clandestine, les réfugiés cli