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Déremboursement des médicaments: Bachelot tente de rassurer

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La ministre de la Santé a promis que les médicaments à «l'utilité médicale démontrée» ne seront pas concernés mais demandera «des efforts» aux assurés pour limiter le déficit de la Sécurité sociale.
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot-Narquin en conférence de presse, le 18 septembre (Charles Platiau / Reuters)
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publié le 20 septembre 2009 à 19h17
(mis à jour le 20 septembre 2009 à 19h17)

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a exclu dimanche de «dérembourser» des médicaments à «l'utilité médicale démontrée», tout en avertissant que «des efforts» seront demandés aux assurés pour limiter le déficit de la Sécurité sociale en 2010.

«Des efforts seront demandés aux professionnels, aux établissements de santé, à l'industrie du médicament, aux assurés», a anticipé Bachelot, qui clôturait l'université d'été du principal syndicat de médecins libéraux, la CSMF, à Cannes (Alpes-Maritimes).

Actuellement, «nous réfléchissons aux différentes pistes envisagées», a-t-elle également dit, alors que le projet de budget 2010 de la Sécurité sociale doit être connu le 1er octobre, avant d'être examiné par le Parlement. Elle a aussi précisé que «le niveau de remboursement des médicaments ne dépend que d'un seul critère, qui est un critère exclusivement médical», ajoutant: «Je ne dérembourserai pas, bien évidemment, un médicament dont l'utilité médicale est démontrée».

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Le ministre du Budget, Eric Woerth, avait fait savoir que les taux de remboursement allaient baisser pour certains médicaments «dont l'efficacité médicale n'est pas prouvée». La presse a évoqué le passage de 35% à 15% pour des crèmes de traitement des brûlures ou des vasodilatateurs.

La ministre de la Santé, a, elle, avancé Bachelot que l'accroissement attendu du déficit en 2010 n'était pas le résultat d'une «dérive des dépenses