Consultation militante: jour J. Alors que les proches de la première secrétaire du PS sonnent la mobilisation et font mousser l'initiative parlant même de «petite révolution», d'autres cadres font la fine bouche et minimisent la portée du scrutin.
Aux journées parlementaires du PS à Toulouse, Martine Aubry a prié les militants de «se rendre compte de l'importance de l'enjeu» et de se poser à «l'avant-garde démocratique» en allant aux urnes, ce jeudi soir. Mercredi soir à Auch (Gers), deuxième étape de son «tour de France du projet socialiste», elle se rengorgeait: «C'est un vote assez historique, ça arrive sans doute une fois dans la vie d'être interrogé sur la façon dont on veut créer un nouveau Parti socialiste, dont on veut révolutionner la façon d'être et les pratiques».
«Pas loin du plébiscite»
Bras droit de Bertrand Delanoë, Harlem Désir a annoncé qu'il voterait «oui» au questionnaire, invitant les militants de la même motion au Congrès de Reims à lui emboîter le pas. L'eurodéputé y voyant une «un rendez-vous que nous ne devons pas rater». Tout comme Vincent Peillon, qui avait soutenu Ségolène Royal au précédent congrès. Sans donner un «blanc seing à qui que ce soit», l'animateur de L'Espoir à gauche salue une «première étape essentielle pour faire avancer les idées qui nous sont chères».
Des soutiens affichés qui rendent très o