Un bon bol d'oxygène. Empêtrées dans leurs divisions et problèmes d'alliances, les organisations politiques de gauche entendent profiter de la votation populaire sur le statut de la Poste pour se refaire une santé. Du Parti socialiste au NPA d'Olivier Besancenot en passant par les Verts, le PCF et le Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, toutes les principales formations de la gauche française - à l'exception de Lutte ouvrière - mobilisent élus et militants pour garantir un succès à la consultation. «La question n'est plus de savoir si on va atteindre le million de participants mais de combien on le dépassera», se vantait hier Razzy Hammadi, secrétaire national du PS chargé des services publics. Précisant qu'«entre 2 500 et 3 000 maires socialistes ouvriront leur hall». Au PCF, on annonce déjà une «mobilisation très, très forte». «Les partis ont un effet démultiplicateur», explique Patrice Bessac, porte-parole du PCF. Manière de souligner le rôle des élus locaux qui prêtent urnes et matériel et qui ont adopté des motions en conseil municipal pour soutenir la votation.
A Rouen, un collectif relancé à la rentrée à l'initiative, notamment, du PCF, fait figure d'exemple. Il y a quelques jours, réunis devant le plus grand bureau de poste de la rive gauche de la ville, il y étaient tous. Du PS à Alternative libertaire, arborant sur leur veste l'autocollant de leur formation. De réunions communes de préparation en répartitio