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Libération
Reportage

David Douillet, un candidat encore tendre

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Dans les Yvelines, le judoka, champion de l’UMP, fait assaut d’amabilités pour sa première campagne électorale. En jeu, une place de député. Scrutin le 11 octobre.
publié le 3 octobre 2009 à 0h00

Envoyée spéciale à Poissy

C'est une machine à signer des autographes et à serrer des mains. Et il faut dire qu'il est doué pour ça. Une bête. Cela suffira-t-il ? Pour la première fois, David Douillet, double champion olympique de judo, va se frotter au suffrage universel. «Il a eu plusieurs vies. Là, il était prêt pour la politique», rapporte son épouse, Valérie.

Adepte du chiraquisme version pièces jaunes, le voilà recyclé par le sarkozysme en quête de people. L'athlète - également secrétaire national aux sports de l'UMP - brigue à 40 ans un mandat de député, à l'occasion d'une élection législative partielle qui se tiendra les 11 et 18 octobre, dans la 12e circonscription des Yvelines dont le député sortant (UMP) a été condamné à dix ans d'inéligibilité et où les leaders locaux s'entre-déchiraient. Parachuté, Douillet ? «Il est trop lourd pour ça», sourit son directeur de campagne - le gaillard pesait 120 kg en compétition.

Mocassins. Après un lancement en fanfare, David Douillet fait ses premiers pas de débutant plutôt discrètement. Son équipe veut écarter les journalistes (surtout la presse nationale) : «On ne veut pas en rajouter dans la médiatisation», assure son entourage avec amabilité quand on demande un entretien. C'est niet également pour suivre un déplacement. Et non, encore, pour connaître l'agenda du judoka. Quoi qu'il en soit, une silhouette pareille (l'éternelle brosse de cheveux dr