Le candidat UMP Jean-Pierre Bechter, bras droit de l'ancien maire Serge Dassault, a remporté dimanche les municipales de Corbeil-Essonnes sur son adversaire communiste Michel Nouaille, soutenu par la gauche, avec 27 voix d'avance. Un résultat immédiatement critiqué.
«Pour la quatrième fois, M. Dassault est réélu maire de Corbeil-Essonnes», a déclaré, ravi, Jean-Pierre Bechter, au milieu d'une foule en liesse aux Pinsons, la résidence de Serge Dassault, ajoutant: «C'est moi qui suis élu, mais quand même c'est lui qui bat le Parti communiste, avec moi.»
Comme on lui demandait qui occuperait le bureau du maire, il a répondu: «lui» (Serge Dassault), dans un éclat de rire. «Il occupera son bureau», a-t-il insisté, avant de tempérer: «On fait de l'humour avec la presse, depuis longtemps.»
«La ville sera bien dirigée, on fera ce qu'il faudra ensemble», a assuré Dassault, qui ne pouvait se représenter pour cause d'inéligibilité.
«Voter Bechter, c'est voter Dassault»
«Voter Bechter, c'est voter Dassault», avait déjà rappelé, à longueur de campagne, la doublure UMP. «De toute façon vous savez bien que ça va encore se terminer au Conseil d'Etat», a ironisé Bechter.
Après avoir dans un premier temps, alors que les scores définitifs n'étaient pas encore connus, demandé le recomptage des voix, le candidat PCF Michel Nouaille a finalement «pris acte» des résultats. Selon lui, les Corbeil-Essonnois ainsi que «les journalistes» ont été témoins