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Rappel

Après la rénovation, Aubry propose la grande réconciliation

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La première secrétaire a demandé à Delanoë et Fabius d'intégrer le Bureau national du parti, et à Peillon et Hollande d'accentuer leur implication. Elle tend également la main à Ségolène Royal.
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, au siège du parti, ce mercredi (Charles Platiau / Reuters)
par L.Eq.
publié le 7 octobre 2009 à 19h06
(mis à jour le 7 octobre 2009 à 19h09)

Martine Aubry, une étape après l'autre. Six jours après avoir franchi celle de la consultation militante, et son Tour de France du projet entamé, elle a présenté, ce mercredi, son prochain défi: ressouder l'équipe socialiste pour se préparer, en rangs serrés, les régionales et 2012.

A l'approche, comme elle l'a rappelé, de la mi-quinquennat et à «mi-chemin», pour le PS, «entre une victoire ou une défaite en 2012», la première secrétaire à tout intérêt à jouer méthodique. Elle énumère les chantiers qu'elle estime avoir lancés, présentant un PS à l'offensive sur le fond. «On est là, auprès des salariés licenciés, pour défendre les services publics, à l'Assemblée, au Sénat, pour dire que nous ne laisserons pas faire la régression sociale.» «Un parti qui prépare l'alternance», ajoute-t-elle, promouvant son tour de France, fabrique itinérante du futur projet présidentiel, au contact des Français.

«Il y aura un avant et un après 1er octobre»

Forte de la validation par les militants de ses propositions sur le fonctionnement interne du PS, Aubry estime avoir aussi enclenché la rénovation. Elle insiste sur la portée du vote: «il y aura un avant et un après 1er octobre», «le référendum va entraîner un rénovation historique de notre parti, un peu comme après Epinay», «le PS a de nouveau un cap». Et d