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REACTIONS, LE BEST OF

Affaire Jean Sarkozy: courbettes et boîte à gifles

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Les plus scandalisés, les plus admiratifs, les plus revanchards: la classe politique s'est de nouveau déchaînée, ce mardi. Florilège.
Jean Sarkozy le 18 juin au Mont Valérien. (CHARLES PLATIAU/AFP)
par Cordélia Bonal et Laure Equy
publié le 13 octobre 2009 à 19h07
(mis à jour le 13 octobre 2009 à 19h11)

Bagarre générale. La classe politique s'empoigne sur la probable accession de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad, la structure qui gère le quartier d'affaires de la Défense. Ragaillardi après la polémique autour de Frédéric Mitterrand qui l'a divisé, le PS, quasi unanime, ne compte pas refermer la boîte à gifles. Serrant les rangs autour du fils du chef de l'Etat, l'UMP dénonce une offensive et s'en prend à une autre «fille de»... Martine Aubry. Chacun son camp. Pour s'y retrouver, Libération.fr a classé les arguments des uns et des autres.

Les flatteurs

Hip, hip, hip, hourra pour le fils du Président. Les sarkozystes font assaut de compliments à l'égard de Jean Sarkozy pour légitimer le conseiller général de 23 ans, en 2e année de droit, à la tête de l'Epad. Patrick Devedjian a, bien sûr, sa place dans cette catégorie, qui était allé dégoter une citation du Cid pour louer la précocité de son successeur à ce poste: «Aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des années.» Concurrencé, ensuite, par le député-maire (UMP) de Levallois-Perret, Patrick Balkany. Parrain de Jean dans les Hauts-de-Seine et ami du Président, il avait «connu Nicolas Sarkozy à 22 ans» et rappell