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Libération

Affaire Jean Sarkozy: le PS dénonce une atteinte à la République, l'UMP embarrassée

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Le président Nicolas Sarkozy (G) serre la main de son fils Jean, le 18 juin 2009 au Mont Valérien, à Suresnes. (© AFP Charles Platiau)
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publié le 13 octobre 2009 à 16h40
(mis à jour le 13 octobre 2009 à 16h43)

Une atteinte à «la République et la démocratie». C'est ainsi que la première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a dénoncé mardi «la poursuite de la prise en main par l'UMP de l'ensemble de la région Ile-de-France», en évoquant la probable accession de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de La Défense (Epad). «On est en train de prendre les pouvoirs les uns après les autre: la justice, les médias, et aujourd'hui les collectivités locales», a-t-elle déclaré lors du point-presse hebdomadaire du groupe PS à l'Assemblée, en visant le pouvoir actuel. «Il y a des intérêts économiques derrière, quand on parle de l'Epad ou du Grand Paris», a-t-elle insisté

La première secrétaire a établi un lien entre cette probable élection du fils de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Epad et le projet de Grand Paris, qui consiste selon elle en une «recentralisation» qui «retire aux maires le pouvoir d'urbanisme». Selon Mme Aubry, «il y a à l'évidence du népotisme dans cette décision»: «Comment peut-on parler d'égalité républicaine à la jeunesse française?» s'est-elle interrogée lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'«il y a décidément les paroles (du gouvernement sur la jeunesse, ndlr) et les réalités».

L'UMP Frédéric Lefebvre a dans la foulée riposté aux critiques du PS, faisant valoir que la fille de Jacques Delors - Martine Aubry, donc - n'avait pas de mandats électifs avant d'entrer au g