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La Sarkoach

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JULIE IMPERIALI. Ses «élèves», Carla Bruni et son mari président, ont fait la gloire de cette prof de fitness, spécialiste du périnée.
publié le 15 octobre 2009 à 0h00

Le dernier film qu'elle a vu au cinéma ? Le Petit Nicolas. Et juste avant ? Neuilly sa mère ! Coach sportif du président de la République et de sa femme, Julie Imperiali s'amuse de la coïncidence des références. Ce qui permet à cette énergique débridée d'oublier un instant qu'elle patauge dans l'ambivalence depuis que Carla l'a recommandée à son stressé de mari. D'un côté, elle doit sa notoriété instantanée et la montée de son volume d'affaires au duo élyséen. De l'autre, elle voudrait qu'on ne s'intéresse qu'à ses mérites personnels, tout en sachant que c'est radicalement impossible. Le tout en étant tenue à un strict devoir de réserve qui met un bœuf sur la langue agile de cette volubile enthousiaste. Et ceci plus encore depuis ce qu'il faut bien appeler «l'affaire du périnée».

2005. Elle est prof de fitness au Ritz, un palace parisien. Elle propose des exercices avec une mappemonde rose et molle, baptisée «Swiss Ball». Son frais minois et sa pétulance musclée séduisent une cliente aux lombaires récalcitrantes qui n'est encore que chanteuse rive gauche. Et qui va faire le lien avec son Chouchou, aux avidités chocolatées. Bientôt, le scooter de madame Imperiali fait crisser les graviers de la demeure du faubourg où l'attend un hyperactif en survêtement. Avec Carla, c'est souplesse, musculation, stretching. Avec Nico, c'est jogging et étirements. Sa méthode n'a rien de révolutionnaire. Entre bon sens et volontarisme, elle mélange conseils alimentaires éviden