Deux semaines après la votation citoyenne qui a bluffé par son succès (2.123.717 votants), les défenseurs du service public postal repartent à l'offensive. Alors que le comité national contre la privatisation de la Poste s'est réuni en début de semaine pour réfléchir aux suites de la mobilisation, les députés de gauche ont signé mercredi une proposition de loi «symbolique» pour réclamer à nouveau un référendum.
«Les deux groupes de l'opposition veulent avoir une action concrète au Parlement prenant le relais de la votation citoyenne pour défendre le statut de la Poste», a annoncé Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée. L'idée étant d'inscrire à l'agenda parlementaire «la possibilité d'organiser un référendum d'initiative populaire»... et, par la même occasion, de démontrer «que cela n'est pas possible». Innovation prévue par la réforme des institutions votée à l'été 2008, le référendum d'initiative populaire n'a pas encore fait l'objet d'un projet de loi organique qui doit en préciser les dispositions.
Projet de loi au Sénat le 2 novembre
Dans un premier temps, le Comité contre la p