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Libération

A gauche, une maison en pierre de failles

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A gauche, l’idée du PS de créer une structure commune est accueillie avec fraîcheur.
publié le 17 octobre 2009 à 0h00

Agauche, c'est le chantier. Et Martine Aubry se pose en maîtresse d'ouvrage. La «journée de l'emploi», organisée samedi à Paris par le PS, se veut la première pierre de «la maison commune de la gauche». Syndicalistes, associatifs et responsables de gauche sont invités à la Bellevilloise pour débattre d'un thème qui d'ordinaire fonde leur «projet commun» : le social.

Début juillet, Aubry avait envoyé une missive à ses ex-partenaires de la gauche plurielle pour leur vendre sur plans cette future «maison commune». Avec date de livraison en 2012 et adresse, rue du Faubourg Saint-Honoré… à l'Elysée. Sauf que cette invitation, lancée dans la foulée de la débâcle du PS aux européennes et en pleine guéguerre de chefs, a peu enchanté ses destinataires. Que ce soit les Verts, en lévitation avec Europe Ecologie, ou le PCF, en pleine lune de miel avec l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon, tous désirent d'abord faire briller leurs boutiques respectives aux régionales de mars. Plutôt que de participer à l'édification de cette «maison commune» au parfum, pour eux révulsif, de gauche plurielle. Et dont le futur candidat PS en 2012 garderait les clés.

Bulldozer. Si la terminologie de la première secrétaire socialiste fleure bon les années 30, son proche Claude Bartolone professe la bonne foi rénovatrice et non hégémonique : «Il ne s'agit pas de refaire la gauche plurielle en réservant le thème du social au PCF, l'environnemental a