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«Je ne céderai pas sur la suppression de la taxe professionnelle»

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Le chef de l'Etat a défendu, ce mardi à Saint-Dizier (Haute-Marne), les grands axes de sa réforme des collectivités locales. Un paquet législatif à hauts risques.
Nicolas Sarkozy, lors de son discours sur la réforme territoriale, ce mardi à Saint-Dizier (Philippe Wojazer / Reuters)
par Libération.fr
publié le 20 octobre 2009 à 11h45
(mis à jour le 20 octobre 2009 à 18h38)

Le président Nicolas Sarkozy a défendu mardi les principes de sa réforme des collectivités territoriales, qui va de la création des conseillers territoriaux à la suppression de la taxe professionnelle, face à la méfiance voire l'hostilité des élus locaux de droite comme de gauche.

Le PS a aussitôt réagi en demandant, par la voix de l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, que ce projet soit soumis à référendum, dénonçant un texte reposant sur des bases "inacceptables".

Dans son discours, prononcé à Saint-Dizier (Haute-Marne), le chef de l'Etat a défendu la décentralisation qui, "comme la démocratie est devenue un bien commun", mais a longuement justifié la nécessité d'en changer le visage pour des raisons de simplification et d'économies, à l'heure où les déficits publics explosent.

"Nos collectivités territoriales traversent une crise de croissance (...) On a laissé se créer un écheveau de complexités qu'il est aujourd'hui très difficile de dénouer", a plaidé Nicolas Sarkozy.

Et surtout, il a jugé que les collectivités locales ne pouvaient plus "continuer à créer plus d'emplois que l'Etat n'en supprime", dénonçant ainsi la création de 36.000 emplois de fonctionnaires locaux en 2008.

Premier "pilier" de sa réforme, Nicolas Sarkozy a confirmé la création de 3.000 conseillers territoriaux qui siégeront en 2014 à la fois dans les départements et les régions, en remplacement des 6.000 élus actuels. "Ce n'est ni la mort des régions, ni celle des départements, c'est l'émergence d'un p