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VERBATIM

Sarkozy et la réforme territoriale: les principales déclarations

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publié le 20 octobre 2009 à 18h34
(mis à jour le 20 octobre 2009 à 18h35)

Nicolas Sarkozy a dévoilé mardi à Saint-Dizier (Haute-Marne) les grandes lignes de la réforme des collectivités territoriales, lancée il y a un an et censée simplifier les échelons des administrations et réaliser des économies. Ses principales déclarations.

Décentralisation «Ni la droite ni la gauche n'ont remis en cause l'orientation fondamentale de la décentralisation. La décentralisation est devenue comme la démocratie un bien commun.» «L'Histoire de la France n'est pas une page blanche, les identités locales sont une réalité. La décentralisation est une conquête. Je respecte cet héritage à la fois généreux et complexe.»

Empilement «Mais regardons la situation en face. Prétendre que les collectivités locales ne font face à aucune difficulté, qu'elles peuvent rester à l'écart de l'effort de modernisation du pays, qu'elles n'ont pas à contribuer à la réduction de nos dépenses publiques, [...] qu'elle peuvent continuer, indépendamment de tout transfert de compétences à créer plus d'emplois publics que l'Etat n'en supprime, serait un déni de la réalité. La flamme de la décentralisation est récente mais dans l'enthousiasme, on a empilé les structures.»

La nécessité d'une réforme. «J'emploie des mots forts: les élus sont usés. Tout le monde partage ce constat. La liste des rapports qui ont dressé le diagnostic que je viens de poser n'en finit pas (Attali, Perben...) Je les ai lus et j'en tire des conclusions. Le pire service se se