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Libération
Reportage

Et Jean Sarkozy mit les pieds dans l'Epad...

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S'il a renoncé jeudi à se présenter à la présidence de l'établissement gérant la Défense, le fils du Président a été élu administrateur, ce vendredi par le conseil général des Hauts-de-Seine. Ambiance.
Jean Sarkozy, conseiller général de l'UMP dans les Hauts-de-Seine, vendredi à Nanterre (REUTERS/Lionel Bonaventure/Pool)
par LAURE EQUY
publié le 23 octobre 2009 à 16h39
(mis à jour le 23 octobre 2009 à 17h24)

Un conseil général sous haute sécurité – façon «Fort Chabrol», lâche un élu PS –, cerné de policiers contrôlant directement sur le trottoir cartes de presse et cartes professionnelles du personnel. Une enfilade de cars de CRS chargés de maintenir à distance le rassemblement de militants et élus de gauche. Plus de 200 journalistes accrédités, la plupart cantonnée, faute de place, à une salle de presse, avec retransmission de la séance sur écran géant. Le désistement, la veille au JT de France 2, de Jean Sarkozy dans la course à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad) n'a pas, loin de là, suffi à dépassionner l'assemblée départementale des Hauts-de-Seine, qui se tenait ce vendredi à Nanterre.

Un ordre du jour somme toute «banal», minimise le président (UMP) du conseil général, Patrick Devedjian, en aucun cas modifié par «la décision respectable et digne» du fils du président de la République. Voilà qui «ne méritait pas cet excès d'honneur ni cette indignité», grommelle-t-il à l'adresse de l'opposition départementale.

Avant de se pencher sur l'élection du nouvel administrateur de l'Epad et le projet de décrets sur l'extension du quartier d'affaires de la Défense, le conseil général commence par examiner «les rapports autour des grands projets culturels du département». A son