Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a déclaré samedi sur RTL que la polémique dont il a fait l'objet récemment l'avait "endurci" et qu'il allait se montrer "un peu plus prudent, un peu plus attentif" dans son expression.
Le ministre affirme n'éprouver "ni ressentiment, ni rancoeur, ni rancune" après le "bizutage carabiné" dont il estime avoir été l'objet.
"Je vais être un peu plus prudent, un peu plus attentif", a-t-il dit.
"Il n'y a pour moi aucune trace. Je me suis endurci", a-t-il assuré. "Les seules traces, c'est que j'ai appris un certain nombre de comportements qui doivent être ceux d'un ministre, que je n'avais peut-être pas totalement maîtrisés", a-t-il relevé.
Frédéric Mitterrand veut garder "quand même une certaine liberté de pensée qui (lui) semble absolument nécessaire et qui est la raison" pour laquelle il été choisi, selon lui, comme ministre.
"Je ne veux pas devenir un monstre administratif", a-t-il dit. "Je revendique la capacité d'une part d'émotion. Que cela m'ait entraîné à commettre des erreurs, sans doute, mais on peut s'améliorer, surtout qu'on apprend très vite dans ce domaine", a-t-il déclaré.
Fort de cette règle, le ministre n'a pas souhaité réagir à chaud à l'interdiction préfectorale d'un spectacle que devait donner dimanche l'humoriste très controversé Dieudonné à Grenoble.
"Voilà bien des domaines où une réaction émotive est