La Toile est vent debout depuis deux semaines contre lui et son fils. Pour l'amadouer, Nicolas Sarkozy s'est exprimé vendredi après-midi sur sa page Facebook et a commenté le renoncement de Jean à briguer la présidence de l'Epad : «Il a pris une décision sage et courageuse.»
Comme le chef de l'Etat, les zélateurs d'hier de la candidature «légitime» de Jean Sarkozy ont changé de registre. Toute honte bue, ils parlent aujourd'hui de «maturité» pour qualifier la reculade du fils sacrifié et assurent qu'il est à l'aube d'une grande carrière politique. Pour leur faire écho, l'intéressé a confirmé vendredi, en marge de la réunion du conseil général des Hauts-de-Seine (lire ci-contre), que sa vocation politique était «inaltérable».
Au diapason des «éléments de langage élyséens», François Fillon a donné vendredi matin le tempo : «Cette prise de recul, c'est une attitude qui, à mon sens, lui profitera beaucoup. […] Sa candidature était légitime, son choix de se retirer, je pense, honore son engagement.»
Depuis Pékin, où il était venu signer un protocole entre l'UMP et le Parti communiste chinois (PCC), Xavier Bertrand, secrétaire général de la formation sarkozyste, a estimé que «dans cette épreuve, parce que ça en a été une pour lui, il a témoigné d'une vraie personnalité, d'un vrai caractère et aussi des qualités de quelqu'un qui sait écouter et qui sait entendre».
A gauche, où la volte-face du jeune Sarkozy avait déjà été largement