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Copé n'aime pas beaucoup le grand emprunt de Sarkozy

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Le patron des députés UMP se dit inquiet de l'envolée de la dette publique.
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publié le 25 octobre 2009 à 16h12
(mis à jour le 25 octobre 2009 à 16h13)

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, a affirmé dimanche qu'"avant de se précipiter sur un grand emprunt", on pourrait identifier de possibles économies budgétaires, notamment parmi les 65 milliards d'euros annuels d'aides aux entreprises.

Invité de Canal+, M. Copé a expliqué qu'"il va falloir commencer à voir comment on désendette le pays et on réduit les déficits", alors que le déficit public de la France doit atteindre 8,5% du PIB en 2010 et sa dette publique 84% du PIB.

"Je dis aujourd'hui: +attention avant de se précipiter sur un grand emprunt+, on peut peut-être faire des économies, on donne 65 milliards d'euros d'aide aux entreprises par an, peut-être qu'on peut réexaminer ces 65 milliards", a déclaré l'ancien ministre du Budget, citant aussi la piste des "niches fiscales".

Il a ajouté, à propos du grand emprunt annoncé par Nicolas Sarkozy, qu'il était "toujours inquiet par les formules trop rapides".

Interrogé sur les 141 milliards d'euros de déficit budgétaire prévus pour 2009 (avant 116 en 2010), il a estimé qu'"on ne peut pas faire beaucoup mieux en période de crise".

A propos du compromis trouvé entre UMP et gouvernement à l'Assemblée nationale sur la réforme de la taxe professionnelle (TP), M. Copé a jugé qu'il s'agissait d'un "bon équilibre".

Selon lui, le groupe UMP "a bien fait de reculer" pour l'amendement sur les PME "parce qu'il s'agissait d'exonérer les toutes petites entreprises, ce qui nous fait quand même de l'emploi".

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