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Hollande et son «droit d'inventaires»

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Le député de Corrèze, qui se prépare à publier un livre d'entretiens la semaine prochaine, revient dans une interview au Monde sur ses douze ans à la tête du PS et évoque son avenir politique et la présidentielle de 2012.
L'ancien premier secrétaire du PS, François Hollande, le 19 août 2009 à La Rochelle (AFP Xavier Leoty)
par Libération.fr
publié le 31 octobre 2009 à 18h56
(mis à jour le 31 octobre 2009 à 18h59)

Il avance ses pions, petit à petit. Après avoir cédé les rênes du Parti socialiste il y a un an à Martine Aubry, François Hollande cherche toujours à se ménager un espace pour la présidentielle de 2012. Après avoir lancé son association à Lorient, il a réuni récemment ses amis politiques à Périgueux sur la fiscalité.

Le député de Corrèze publiera également le 5 novembre un livre d'entretiens intitulé «Droit d'inventaires». En attendant, il donne une interview au Monde ce week-end, dans laquelle il défend ses choix et évoque 2012.

Dans ce vaste panorama des 12 années passées à la tête du PS, Hollande salue «la période Jospin (...), l'une des plus honnêtes, des plus sérieuses, des plus réussies de la gauche au pouvoir». Pour lui, la défaite de 2002 s'explique par le fait que le gouvernement Jospin «a cherché jusqu'à s'épuiser son second souffle» après les deux premières années au pouvoir.

«Beaucoup sacrifié à l'unité, peut être trop»

De sa gestion post 21 avril, il affirme avoir «beaucoup sacrifié à l'unité, peut être trop», même si l'unité était «la condition de la crédibilité du PS». «Après l'échec de 2002, après le référendum européen de 2005, après la présidentielle de 2007, le parti aurait pu se disloquer», insiste-t-il. Quant au problème de leadership au PS, il risque selon lui de perdurer avec la distinction