Dans la chaussure de Nicolas Sarkozy, il n’y a pas que le caillou taxe professionnelle qui agace. D’autres dossiers ont suscité l’ire de sa majorité. Revue de détail. Non exhaustive.

Le débat sur l'identité nationale. Voulu par Sarkozy, mis en musique par son ministre de l'Immigration, l'ex-PS Eric Besson, ce débat qui commence aujourd'hui pour s'achever en janvier-février (quelques semaines avant les régionales…) peut être explosif. Alain Juppé, déjà frondeur sur la taxe professionnelle, a mis en doute sa pertinence. Convoquant le philosophe du XIX^e siècle Ernest Renan, l'ex-Premier ministre a écrit sur son blog : «L'essence d'une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oublié bien des choses.»«Tout est dit, conclut Juppé. A quoi bon relancer le débat ?» Haut-commissaire aux Solidarités actives, classé à gauche, Martin Hirsch s'est lui aussi interrogé sur l'opportunité de ce débat : «Je trouve que la France n'a pas de problème d'identité. C'est un débat 100% politique.»

Le bouclier fiscal. Réforme emblématique du sarkozysme triomphant, le bouclier fiscal (qui limite l'impôt à 50% des revenus d'un contribuable) subit quelques coups de boutoir. Dernière offensive en date venue de l'UMP : les députés Jean-Luc Warsmann et Marie-Anne Montchamp ont souhaité sortir la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) du bouclier, au nom de la