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Libération

Après Jean, l'Elysée se met au service de Pierre Sarkozy

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Un conseiller est intervenu auprès de la Société civile des producteurs phonographiques, après le refus de cette dernière d'attribuer au producteur de rap Pierre Sarkozy une aide pour un projet musical.
Pierre Sarkozy et son père reçus par le président brésilien Lula lors d'une visite d'Etat le 6 septembre 2009. (AFP/GERARD CERLES)
par FLORENT LATRIVE
publié le 8 novembre 2009 à 12h18
(mis à jour le 8 novembre 2009 à 20h14)

(Mis à jour à 16h50 avec le communiqué de la SCPP)
(Mis à jour à 20h05 avec les déclarations du conseiller culture de l'Elysée)

Après Jean, Pierre? Suite au refus par la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) d'octroyer une aide à Pierre Sarkozy, producteur de rap (il a notamment produit Doc Gynéco), pour l'un de ses projets, un conseiller de l'Elysée serait intervenu auprès de cette dernière pour qu'elle revienne sur sa décision et apporte son soutien au fils du président.

Selon le site Electronlibre.info, qui a révélé cette affaire samedi, la SCPP aurait alors promis de tout arranger et que, «lors de la prochaine commission, l'affaire serait réglée dans le sens qu'il convient».

Ce coup de pouce de l'Elysée pour aider l'un des fils du président en intervenant auprès d'un organisme indépendant survient quelques semaines après la bronca entourant l'arrivée de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de la Défense.

Présidée par le patron d'Universal Music France Pascal Nègre, la SCPP regroupe plusieurs dizaines de producteurs, dont les quatre majors (Universal, EMI, Sony-BMG, Warner). Elle est chargée de collecter la rémunération de ses membres auprès des utilisateurs de leurs catalogues (sites web, radios etc.)  La loi lui impose de réserver une partie de ces sommes au soutien à la créat