François Fillon a lancé dimanche la campagne des régionales de la majorité depuis son fief des Pays de la Loire, région qu'il a longtemps présidée et qui a été conquise en 2004 par un socialiste, appelant son camp à "l'unité" dès le premier tour.
Alors que la droite espère reconquérir quelques unes des vingt régions métropolitaines détenues par la gauche, le Premier ministre a pris la parole devant un millier de militants dans la banlieue d'Angers pour mettre en garde les dirigeants des formations de la majorité contre "les stratégies personnelles".
"Ceux qui prennent le risque d'affaiblir leurs alliés naturels plutôt que d'être efficaces contre la gauche prendraient" une "lourde responsabilité. Les électeurs sont lucides et d'expérience, je peux vous dire que les rabibochages de dernière minute, ça ne leurre personne", a-t-il averti.
Soulignant que les élections intermédiaires étaient "toujours difficiles pour la majorité en place", il a appelé "l'UMP, le Nouveau centre, le MPF, l'Alliance centriste, les gaullistes, les libéraux, les progressistes" à "se serrer les coudes" pour aller "au combat".
François Fillon s'est appliqué à justifier la défection de sa ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui devait conduire la liste UMP et a jeté l'éponge après l'énoncé de la règle de non-cumul entre présidence de région et portefeuille ministériel.
"J'entends les observateurs dire que les membres du gouvernement ne seraient plu