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Libération
Récit

«Le comportement de Chirac et Villepin est inacceptable»

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Charles pasqua, le 28 octobre 2009 sur Canal Plus. (© AFP Olivier Laban-Mattei)
par MARIE PIQUEMAL
publié le 12 novembre 2009 à 16h05
(mis à jour le 12 novembre 2009 à 19h38)

«Ce n'est plus une conférence de presse, c'est un show», lance un journaliste depuis la nuée de caméras et de perches venues assister ce jeudi après-midi aux déclarations de Charles Pasqua.

L'ancien ministre de l'Intérieur, 82 ans, avait appâté la presse, promettant des «révélations avec des preuves matérielles» sur l'Angolagate, cette affaire de ventes d'armes illicites à l'Angola dans les années 1990, qui a valu à Pasqua fin octobre une condamnation à trois ans de prison, dont un an ferme, pour «trafic d'influence et de recel».

Une demi-heure avant l'arrivée de Charles Pasqua, une bonne centaine de caméramen et photographes faisaient déjà le pied de grue devant l'entrée, intriguant les passants : «Non, ce n'est pas Madonna qui doit arriver, c'est juste Charles P.», s'amuse un journaliste. L'intéressé arrive en berline et parvient tout juste à se glisser hors de la voiture prise d'assaut. Après un remue-ménage sans nom, débute la conférence de presse.

Chirac et de Villepin «savaient»

«Mesdames et messieurs, votre nombre cet après-midi montre bien que vous avez parfaitement compris que nous n'allons pas traiter d'un épisode judiciaire mais d'une affaire d'Etat», commence l'ancien ministre. «Je l'ai déjà dit et je le ré