Le 10 novembre 2009, Nicolas Sarkozy salue la contribution de Dany Boon au «bonheur national brut» de la France en remettant les insignes de chevalier de la Légion d'honneur au réalisateur-acteur de Bienvenue chez les Ch'tis, le film aux 20 millions d'entrées : «Le Sud a eu son Fernandel, la bourgeoisie a eu son Louis de Funès, la Normandie Bourvil. Avec Dany Boon, le Nord et la France populaire ont trouvé leur voix. C'est aujourd'hui la France tout entière qui vous remercie de votre contribution au bonheur national brut.» Alors, Dany Boon : «Je serai candidat en 2012… contre Nicolas Sarkozy.» Eclat de rire général. Puis, sérieux : «J'espère être digne de cette belle récompense et continuer à rester humble et simple comme les gens du Nord.» Forgeant le rigolo concept de bonheur national brut, le chef de l'Etat reste fidèle à ses convictions, déjà inscrites dans son programme voilà deux ans : «La démocratisation culturelle, c'est veiller à ce que les aides publiques à la création favorisent une offre répondant à l'attente du public.» (Lettre de mission à Christine Albanel du 1er août 2007).
Août 2009, aux Inrocks, Marie NDiaye disait : «Nous sommes partis (à Berlin) juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je