Al'origine, il ne devait y avoir sur le plan de table aucun candidat à l'Elysée, passé ou en puissance. «Nous ne voulons pas de présidentiables. Nous sommes un mouvement pour les citoyens et tous les gens de gauche», expliquait récemment Vincent Peillon, qui organise, ce samedi à Dijon, les premières «rencontres du rassemblement» entre «socialistes, écologistes et démocrates», ce dernier terme désignant, de façon politiquement correcte, les centristes du Modem. Histoire, soulignait le député européen, d'«arriver à dépasser les petites boutiques et les obsessionnalités de chacun». Le casting initial, c'était donc, outre Peillon et le maire (PS) de Dijon, François Rebsamen : l'ex-patron du PCF Robert Hue, la numéro 2 du Modem, Marielle de Sarnez, la radicale de gauche Christiane Taubira. Et, par message vidéo interposé, l'écologiste Dany Cohn-Bendit. Mais voilà que Ségolène Royal, qui n'en est plus à une surprise politique près, s'invite à son tour dans la capitale des ducs de Bourgogne. Comme une fleur.
«Dommage». Son site Désirs d'avenir l'a donc annoncé vendredi : «Il s'agira pour Ségolène Royal de venir féliciter et encourager ses amis engagés dans une réflexion de fond sur un sujet qu'elle considère et a toujours considéré comme majeur pour l'avenir, celui de l'éducation.» Délicate a