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Duel Peillon/Royal: Filippetti propose de «rétablir la fessée au PS»

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La députée PS, tout comme Valls, Fabius, Bartolone ou Moscovici, se désole de la dernière «guéguerre» en date: l'escapade surprise de Royal chez Peillon ce samedi à Dijon.
La députée (PS) Aurelie Filippetti à l'Assemblée nationale, le 11 décembre 2007 (Benoit Tessier / Reuters)
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publié le 16 novembre 2009 à 12h07
(mis à jour le 16 novembre 2009 à 12h41)

Deux postures possibles au PS après l'épisode du week-end, qui a vu Ségolène Royal jouer les trouble-fête à Dijon au rassemblement organisé par son ancien allié Vincent Peillon. Garder ses distances, comme Jospin qui dit ne pas vouloir s'en mêler ou Aubry qui n'a pas réagi ; ou jouer les accablés en lâchant un commentaire excédé et plus ou moins laconique.

C'est Jack Lang qui a ouvert le deuxième groupe dimanche en se disant «atterré» de «l'attidude (de Royal) au cours de ce week-end et qui jette sur le parti socialiste une certaine forme de discrédit».

Registre plus deuxième degré pour Aurélie Filippetti, députée de Moselle et ex-proche de Royal, qui surfe sur l'actualité ce lundi en proposant, «à l'heure où il y a une proposition de loi qui a été déposée pour interdire la fessée», de «rétablir la fessée au Parti socialiste pour nous rappeler à la réalité». «Ça ferait plaisir au moins aux 17 millions d'électeurs qui nous avaient fait confiance à la présidentielle et qui ne supportent plus ces guéguerres de personnes et le spectacle désolant que l'on donne parfois de nous-mêmes.»

Son homologue de l'Essonne Manuel Valls, qui n'était pas à Dijon et s'en félicite, qualifie aussi d'«absurde et pathétique» le raté dijonnais. Au passage, le candidat aux primaires pour la présidentielle de 2012 ne se prive pas de