Deux postures possibles au PS après l'épisode du week-end, qui a vu Ségolène Royal jouer les trouble-fête à Dijon au rassemblement organisé par son ancien allié Vincent Peillon. Garder ses distances, comme Jospin qui dit ne pas vouloir s'en mêler ou Aubry qui n'a pas réagi ; ou jouer les accablés en lâchant un commentaire excédé et plus ou moins laconique.
C'est Jack Lang qui a ouvert le deuxième groupe dimanche en se disant «atterré» de «l'attidude (de Royal) au cours de ce week-end et qui jette sur le parti socialiste une certaine forme de discrédit».
Registre plus deuxième degré pour Aurélie Filippetti, députée de Moselle et ex-proche de Royal, qui surfe sur l'actualité ce lundi en proposant, «à l'heure où il y a une proposition de loi qui a été déposée pour interdire la fessée», de «rétablir la fessée au Parti socialiste pour nous rappeler à la réalité». «Ça ferait plaisir au moins aux 17 millions d'électeurs qui nous avaient fait confiance à la présidentielle et qui ne supportent plus ces guéguerres de personnes et le spectacle désolant que l'on donne parfois de nous-mêmes.»
Son homologue de l'Essonne Manuel Valls, qui n'était pas à Dijon et s'en félicite, qualifie aussi d'«absurde et pathétique» le raté dijonnais. Au passage, le candidat aux primaires pour la présidentielle de 2012 ne se prive pas de