Face à un PS dans le trou noir de ses dissensions, la galaxie Europe Ecologie (EE) semble en perpétuelle extension. A preuve le casting en cours des listes du rassemblement écologiste pour les élections régionales des 14 et 21 mars. Pas une semaine sans que de nouvelles têtes ne sortent du bois pour rejoindre cette dynamique. Objectif : renouveler le carton - 16,28% - réalisé par l'équipe menée par Daniel Cohn-Bendit, Eva Joly et José Bové aux européennes de juin. «Notre but est de faire entre 12 et 15%. Et de doubler le PS dans quelques régions», explique un dirigeant vert. Un impératif pour installer l'écologie politique comme «troisième force» derrière l'UMP et le PS. «Europe Ecologie reste à un niveau élevé dans les intentions de vote, explique Denis Pingaud, vice-président exécutif d'Opinion Way. Mais il ne semble pas en mesure de dépasser le PS là où les présidents sortants bénéficient d'une image forte, comme en Paca et Rhône-Alpes. En revanche, le jeu semble ouvert en Ile-de-France.» D'où l'importance stratégique de poursuivre l'ouverture au-delà de la sphère écologiste.
POSTULANTs. «On ne débauche pas les gens, ils prennent contact avec nous. Et ce n'est pas de la petite bille», se réjouit Cécile Duflot, la patronne des Verts, tête de liste en Ile-de-France. Le PS présente l'ensemble de ses présidents de région sortants ? Les Verts, colonne vertébrale de ce rassemblement, font place, non sans tensions inte