— Avec la nomination d'un Herman Van Rompuy «falot» à la présidence de l'UE et d'une Catherine Ashton «insignifiante» aux Affaires étrangères, «l'Europe a atteint le fond», a dénoncé le chef de file des Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit. En somme, selon lui, «les chefs d'Etat et de gouvernement ont poursuivi leur politique d'affaiblissement des institutions européennes».
— Le leader du Mouvement Démocrate (MoDem) François Bayrou a estimé vendredi sur Canal + que le nouveau président de l'Europe Herman Van Rompuy «a été choisi pour ne faire d'ombre à personne, il a été choisi parce qu'il n'avait pas une personnalité, un charisme, j'espère de toutes mes forces qu'il va faire mentir ce pronostic-là, j'espère de toutes mes forces qu'il va se révéler et qu'il va être le contraire de l'exécutant effacé qu'on voudrait qu'il soit».
— Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, s'est insurgé vendredi contre la désignation d'un «président de l'Europe», estimant que le traité de Lisonne a servi de «maquillage» pour cacher la «construction d'un super-Etat européen». «Il paraît que nous avons désormais un "président de l'Union européenne", voire même un "président de l'Europe". Mais le traité de Lisbonne instituait un "président du Conseil européen", chargé de présider les réunions des dirigeants des pays membres et non de "présider l'Euro