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A l'approche des régionales, le couplet sécuritaire de Sarkozy

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Lors d'une table-ronde au Perreux, dernière étape de sa tournée du jour en banlieue parisienne, le Président a notamment appelé à systématiser «la vidéosurveillance, le policier référent, la lutte contre les décrocheurs, le fait que nous n’acceptons pas l’absentéisme».
Nicolas Sarkozy lors d'une table-ronde sur la sécurité, au Perreux-sur-Marne, en banlieue parisienne, ce mardi (REUTERS/Eric Feferberg/Pool)
par Libération.fr
publié le 24 novembre 2009 à 17h21
(mis à jour le 24 novembre 2009 à 17h23)

A trois mois des régionales, le dossier sécuritaire est de saison à droite. Enfilant, ce mardi, son costume de «premier flic de France», Nicolas Sarkozy a effectué un déplacement en banlieue parisienne pour rappeler ses priorités en matière de sécurité et d’immigration.

Le scénario est désormais rôdé. Comme à l'approche des élections européennes lorsque, en visite à Nice, il avait affirmé vouloir «engager une lutte sans merci contre les voyous et les délinquants», le chef de l'Etat a repris le chemin des commissariats et des gendarmeries pour afficher de nouveau sa ligne de fermeté en matière de lutte contre la délinquance.

«Ces messieurs qui ont de belles voitures»

Première étape de la tournée présidentielle de ce mardi, le siège de la police municipale d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). «Je suis venu pour vous dire que nous allons prendre toutes les mesures nécessaires», promet Nicolas Sarkozy cité par l'AFP, mettant en garde: «tous ces messieurs qui ne travaillent pas et qui ont de belles voitures devront s'expliquer». «Tous ceux qu'on prendra pas sur le fait, on les prendra par les éléments de train de vie, les voitures, les montres...», ajoute-t-il.

Puis direction Bobigny et sa direction territoriale de la sécurité de proximité pour une visite de la salle de commandement. «La Kalachnikov, vous l'avez trouvé où?», s'inquiète-t-il, «c'est quand