L'hypothèse d'un «appel d'air» ou encore d'une aubaine pour «les réseaux de trafiquants» et puis, carrément, «les valeurs de la République». C'est en invoquant ces raisons diverses que Nicolas Sarkozy a catégoriquement écarté, mardi, une «régularisation globale» des sans-papiers, en profitant pour marquer son désaccord avec la première secrétaire du PS, Martine Aubry, qui avait plaidé pour une «régularisation large». Un veto qui intervient après l'annonce, dimanche, par les ministres Xavier Darcos (Travail) et Eric Besson (Immigration), de la préparation d'un projet de loi visant à renforcer les sanctions contre les entreprises employant des sans papiers. Et ce sur fond de grève entamée le 12 octobre et suivie par près de 5.200 travailleurs réclamant leur régularisation, touchant 1800 entreprises.
Sarkozy écarte une régularisation massive des sans-papiers
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Nicolas Sarkozy au Perreux-sur-Marne, mardi (POOL New / Reuters)
par Libération.fr
publié le 24 novembre 2009 à 20h01
(mis à jour le 24 novembre 2009 à 20h03)
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