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Soutenu par Royal, Dray veut maintenir sa candidature

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Visé par une enquête préliminaire, le député de l'Essonne a été écarté, la semaine dernière, de la liste de l'Essonne pour le scrutin de mars. Il accuse la direction du PS d’avoir ainsi «foulé aux pieds» des «valeurs fondamentales de la République», comme la présomption d'innocence.
Julien Dray, vice-président sortant de l'Ile-de-France, le 9 septembre au Grand Journal de Canal+ (© AFP Lionel Bonaventure)
par Libération.fr
publié le 30 novembre 2009 à 12h10
(mis à jour le 30 novembre 2009 à 14h41)

Le cas Dray délicat à régler pour Solférino. Ecarté la semaine dernière, par la fédération PS de l'Essonne, de la liste départementale pour les régionales de mars - avec une possible réintégration en cas d'embellie judiciaire -, le député PS, visé par une enquête préliminaire sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes des Parrains de SOS Racisme et de la Fidl, a prévenu, dimanche, que son parti n'en avait pas encore fini avec lui et compte bien maintenir sa candidature. Et la liste de ses soutiens s'est encore allongé ce week-end avec, notamment, l'appui de Ségolène Royal.

Elu en 2004 vice-président de la région Ile-de-France, Julien Dray a accusé la direction du PS d'avoir «foulé aux pieds» des «valeurs fondamentales de la République», comme la présomption d'innocence et de «valider le fait que n'importe qui, demain, pourra être mis hors jeu par une campagne de déstabilisation médiatique». Il reproche, sur son blog, aussi aux dirigeants socialistes d'avoir réclamé sa mise à l'écart pour lui faire «payer un certain nombre de faits politiques» qu'ils ne lui ont «jamais pardonnés».

«Une question de principe»

«Je ne demande à personne de se prononcer sur le contenu de mon dossier, écrit Julien Dray. Je demande simplement que les socialistes défenden