Il est partout. En tournée dans les Balkans en ce début de semaine pour signer des accords de reconduite, au Conseil national de l'UMP samedi où Nicolas Sarkozy a fait acclamer son ministre qui conduit une «politique humaine de régularisation au cas par cas», sur les plateaux télé dont il raffole, dans les pages des journaux people (qu'il attaque en justice) et, bien sûr, sur le front médiatique de l'immigration et de l'identité nationale, ses deux marottes du moment. En un peu plus de deux ans, Eric Besson s'est imposé comme l'une des figures les plus emblématiques du régime. Son créateur, Nicolas Sarkozy, est content. Sa «chose» a répondu à ses attentes au-delà de ses espoirs. Mieux, elle est devenue indispensable dans son dispositif.
Foot, femmes et vie facile… Au milieu des années 90, ces deux-là s'étaient déjà flairés (et appréciés) par l'entremise de Jean-Marie Messier, leur ami homme d'affaires. Ils vivent aujourd'hui une romance où mimétisme et passions communes se mélangent : le foot, les femmes, le show, la vie facile et la politique bien sûr conjuguée à une bonne dose de cynisme et l'absolue conviction d'être doté d'une intelligence qui les place bien au-dessus du lot.
Depuis sa prise de parole au premier meeting UMP de l’entre-deux-tours de la présidentielle en avril 2007, l’ancien dirigeant du PS a fait son trou en sarkozie. Chaque lundi, à l’Elysée, il a le privilège d’être invité avec François Fillon et cinq autres ministres à