Quatre heures de «coups de gueule» et de «palabres» pour remettre Europe Ecologie (EE) sur orbite. Verts et «non-verts» - comme les premiers appellent les seconds - se sont rencontrés lundi matin lors d'un bureau exécutif national hautement sensible dans les locaux d'Europe Ecologie, au siège des Verts à Paris. Cette réunion marquait le retour aux manettes de Daniel Cohn-Bendit après son opération de la hanche et deux mails de recadrage alertant sur le «sectarisme» de certains verts.
Symbole. L'enjeu était surtout de mettre fin aux ratés qui ont émaillé la constitution des listes pour les régionales. Avec comme symbole la mise à l'écart de Marie Bové de la tête de liste en Gironde, samedi par des verts d'Aquitaine. Ou encore l'évocation d'une «région village» par Cécile Duflot jugée «cucul la praline» par un non-vert. Etaient présents lundi, les eurodéputés EE José Bové, Jean-Paul Besset, Yannick Jadot. Ainsi que Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé et Mickaël Marie, respectivement numéro 1, 2 et 3 des Verts. «Globalement ça a gueulé sur les postes, sur la structuration d'Europe Ecologie. C'est une armée où il y a beaucoup de généraux. Et peu de gens qui agissent», raconte Mickaël Marie.
«Globalement on a recadré l'affaire, pour que ce soit Europe écologie qui pilote la campagne», analyse pour sa part Yannick Jadot, (ex-Greenpeace). Sa nomination a fait l'objet d'une première passe d'armes. Les europe