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Après le vote sur les listes PS, Frêche pavoise et Dray s'insurge

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Les militants socialistes ont massivement validé les candidatures aux régionales, plébiscitant notamment le controversé président du Languedoc-Roussillon, et validant la liste de l'Essonne, dont Dray a été écarté.
Le président (divers gauche) de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, à Montpellier, le 1er septembre (AFP/ PASCAL GUYOT)
publié le 4 décembre 2009 à 19h29
(mis à jour le 4 décembre 2009 à 19h31)

Ce sont les deux casse-tête du PS pour la composition des listes aux régionales, que les militants ont validé jeudi. Ils s'appellent Georges Frêche et Julien Dray. Le premier, président sortant de la région Languedoc-Roussillon et candidat à sa succession, a été plébiscité par les socialistes locaux, forçant Solférino à mettre de l'eau dans son vin. Et le second, écarté de la liste de l'Essonne en attendant une embellie judiciaire, toujours furieux après la direction du PS, règle ses comptes.

Au lendemain du vote militant qui a conforté sa candidature comme tête de liste en Languedoc-Roussillon à plus de 80% - 87% dans l'Hérault -, Georges Frêche ne s'est pas privé de fanfaronner: «Oui, je suis satisfait», a-t-il dit à l'AFP, tout en assurant ce résultat «acquis depuis longtemps».

«Je suis dictateur de rien du tout»

Exclu du PS en 2007 suite à se sorties sur l'équipe de France de football et les harkis, il raille la myopie de Solférino: «A Paris, ils ont du mal à comprendre que les gens m'aiment. [...] On m'a taillé à Paris une image de dictateur, mais je suis dictateur de rien du tout.» Et de continuer son pied de nez aux dirigeants socia