La députée-maire UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine) Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été élue, ce vendredi, à la présidence de l’Etablissement public d’aménagement de la Défense (Epad), où elle pourrait succéder à Patrick Devedjian après la polémique sur la candidature, finalement avortée, de Jean Sarkozy.
Un élection sans grande surprise: l’élue de Puteaux, où s’étend une partie du quartier d’affaires, était favorite face au seul autre candidat déclaré, le maire (PCF) de Nanterre Patrick Jarry.
Les 18 membres du conseil d'administration, dont 4 élus UMP, 4 élus de gauche et 9 fonctionnaires nommés par les ministères, ont donc tranché vendredi matin. Dans l'entourage de Jean Sarkozy, nouvel administrateur de l'Epad bien qu'il ait renoncé à la présidence, on indiquait jeudi que ce dernier était «favorable» à la candidature de Mme Ceccaldi-Raynaud.
De même, le président sortant de l’Epad, Patrick Devedjian, obligé de passer la main en raison de la limite d’âge, avait dit sa préférence pour qu’un élu, et non un fonctionnaire, lui succède.
Depuis 1958, l’Epad est chargé, pour le compte de l’Etat, d’aménager et d’urbaniser le quartier d’affaires, notamment en vendant les terrains et les droits à construire.
Symbolisée par la Grande Arche ou le Cnit, la Défense abrite aujourd’hui 2.500 entreprises, dont 1.200 sièges sociaux, où travaillent quelque 150.000 salariés et où réside