Depuis qu'il a été plébiscité (à 90%) par les militants socialistes de Languedoc-Roussillon, le président sortant du conseil régional est beaucoup moins critiqué par ses ex-camarades. Vendredi, le porte-parole du PS, Benoît Hamon, rappelait opportunément qu'après tout, il «n'a jamais été condamné» pour avoir traité les harkis de «sous-hommes», ni pour avoir trouvé qu'il y avait trop de Noirs dans l'équipe de France de football. Des propos qui lui avaient pourtant valu d'être exclu du PS en 2007. Hier, François Hollande a estimé sur Radio J qu'il fallait «respecter ce que les militants du Languedoc-Roussillon ont souhaité». Mais c'est à l'eurodéputé socialiste Vincent Peillon que revient la médaille du meilleur supporteur de Georges Frêche, «un ami personnel». Au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Peillon a assuré que Georges Frêche était «un homme qui n'a pas l'once du moindre comportement ou pensée raciste».«Il a fait pour la gauche, sa ville, sa région, des choses remarquables», a longuement expliqué l'ex-lieutenant de Ségolène Royal, dont Frêche fut l'un des soutiens. Seul problème : les communistes et, surtout, les écologistes ne sont pas du tout prêts à soutenir ou fusionner avec la liste PS au second tour si Frêche la conduit. «On a prévenu depuis longtemps qu'on ne fera pas un rassemblement pour reconduire le président sortant», a rappelé samedi Jean-Louis Roumégas, tête de liste Europe Ecologie dans c
Vincent Peillon ne tarit pas d’éloges sur Georges Frêche, un «ami personnel»
Article réservé aux abonnés
Le député européen Vincent Peillon s'exprime, le 14 novembre à Dijon (© AFP Jeff Pachoud)
publié le 7 décembre 2009 à 0h00
Dans la même rubrique