Le Parti socialiste a «pris acte», mardi lors de la réunion de son Bureau national, du vote des adhérents de Languedoc-Roussillon qui ont plébiscité Georges Frêche, jeudi dernier. L'issue de secours pour Solférino ? Le parti ne proposera ni investiture officielle ni liste alternative à celle du président sortant de la région, exclu du PS.
«Nos militants, le 1er octobre, puis le 3 décembre dans leur grande majorité, ont formulé un choix, avec dans l'Hérault Georges Frêche», comme chef de file, a admis Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections. «Nous avons cherché une autre solution» mais «nous avons estimé au BN qu'il fallait trancher ce débat», a-t-il souligné.
Alors que le PS dit avoir proposé «régulièrement» aux autres partis de gauche, «un rassemblement» pour contrer Frêche, il a fait face au «refus de (ses) partenaires d'avancer dans une solution d'union au premier tour», a souligné Borgel.
Lors de la convention nationale de Tours, samedi prochain, où les listes seront entérinées, «nous ne proposerons pas de donner l'investiture nationale à Georges Frêche. Et nous ne proposerons pas un autre dispositif, car sans nos partenaires, ce serait ajouter de la division» dans cette région. Une décision prise à l'unanimité du BN, après un «débat».
«ça suffit de dire du mal»
L'intéressé s'est félicité que «le bon