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Libération

Séance de questions survoltée à l'Assemblée

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Les invectives se sont multipliées, ce mercredi, dans l'hémicycle, entre majorité et opposition. François Fillon a accusé celle-ci d'«organiser la polémique».
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publié le 9 décembre 2009 à 18h01
(mis à jour le 9 décembre 2009 à 18h04)

Nouvelle poussé de fièvre parlementaire. Une semaine après l'intrusion de militants de Greenpeace au Palais Bourbon, qui avait chamboulé les députés, la séance des questions au gouvernement, ce mercredi, a été émaillée par une série d'incidents entre la majorité et l'opposition. Laquelle, dans une atmosphère survoltée, a fini par quitter l'hémicycle.

Le premier incident a eu lieu dès la troisième question, posée par Noël Mamère. Député (Verts) de Gironde qui se trouve, justement, au centre d'une polémique après le coup de force de Greenpeace. Accusé d'avoir fait un bras d'honneur, la semaine dernière en plein hémicycle, aux élus de la majorité, Mamère a été vivement pris à parti au moment où il a pris le micro. Hurlements et claquements de pupitres venus de la droite, l'ont vite rendu inaudible... jusqu'à ce qu'il abandonne. «Je ne poserai donc pas ma question», a-t-il fini par lancer en se rasseyant.

Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP), a alors passé la parole à l'orateur suivant, le centriste, François Rochebloine... mais hurlements et claquements de pupitres, venus de la gauche, ont à son tour couvert sa prise de parole. «Pensez à l'image que vous donnez», se lamentait Bernard Accoyer, sous l'oeil impassible des membres du gouver