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Modem ou Nouveau centre: qui gardera l'UDF?

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Le président du NC, Hervé Morin, proposera à son parti, réuni samedi à Paris en Conseil national, de lancer une OPA sur le sigle UDF, dont le parti de François Bayrou revendique la légitimité juridique.
Le ministre de la Défense et président du Nouveau centre, Hervé Morin, le 3 novembre (Ricardo Moraes / Reuters)
publié le 11 décembre 2009 à 17h55
(mis à jour le 11 décembre 2009 à 17h56)

«UDF», trois lettres qui font saliver Hervé Morin. Le président du Nouveau centre, petite formation planquée derrière l'UMP depuis qu'elle a rejoint la majorité en 2007 - c'est-à-dire à sa création -, profitera du conseil national de samedi pour lancer ce débat: faut-il se rebaptiser «UDF»? Une tentative de reconquête qui pourrait déboucher, espère-t-il, sur un «congrès fondateur» courant 2010 «pour le changement de nom».

Rappel historique

UDF: 1978-2007. Après avoir connu son heure de gloire sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1981), l'Union pour la démocratie française s'est mise en veille, le 30 novembre 2007, lors de son dernier bureau politique, juste avant l'ouverture, à Villepinte, du congrès de lancement du Modem, créé par François Bayrou dans la foulée de sa percée au premier tour de la présidentielle. L'UDF en est membre fondateur. Pour une période transitoire de trois ans, l'ancien parti centriste conserve un bureau de trente personnes - composé à majorité de Modem et, en minorité, de proches du sénateur Jean Arthuis, fondateur de l'Alliance centriste - chargés de préserver ses intérêts moraux, juridiques et matériels,  notamment son siège parisien, rue de l'Université, où s'est installé le Mouvement démocrate.

Mais en mars 2004, l'un des fondateurs du parti giscardien, le député Hervé de Charette, alors passé à l'UMP, avait déposé le sigl