Carla Bruni-Sarkozy, femme du président de la République, se verrait bien ailleurs qu'à l'Elysée, après 2012. «S'il se représente, c'est son affaire. En tant qu'épouse, comme ça, dans l'intimité, un mandat me suffirait», a-t-elle affirmé dimanche sur TF1, alors qu'elle était interrogée sur une éventuelle seconde candidature de son mari à l'élection présidentielle, en 2012.
«On n'en discute jamais, parce que je pense que je ne dois pas me mêler de ça, ça lui appartient tellement. Tout ça est très compliqué, c'est son métier. C'est comme s'il venait mettre le nez dans les accords majeurs ou mineurs d'une de mes chansons. C'est mon affaire, si je mets un majeur ou un mineur», a-t-elle poursuivi.
Alors qu'on lui rappelait que Bernadette Chirac s'inquiétait, lorsque son mari était encore président, de ce que Jacques Chirac pourrait faire sans le pouvoir, Carla Bruni-Sarkozy a répondu : «Je pense que mon mari pourrait tout faire, parce qu'il (…) donne tellement tout ce qu'il a, il utilise tellement tous ses moyens pour faire les choses, que c'est cela qui fait la réussite dans le travail d'une vie».
«C'est quelqu'un qui s'engage des pieds à la tête et même amoureusement. Ça, pour une femme, c'est tout à fait inédit, et pour un pays aussi, c'est tout à fait inédit», a-t-elle insisté. «Donc, moi, je suis contente pour les Français qu'ils aient mon mari» comme président, a-t-elle également affirmé, se défendant de faire de la propagande.
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